Biographie

Eugénie Rebetez - photo: Andrea Zahler
Eugénie Rebetez (*1984) grandit dans le Jura suisse. Elle travaille en tant que danseuse et chorégraphe indépendante depuis une quinzaine d’années. Elle crée plusieurs pièces solo: Gina (2010), Encore (2013), Bienvenue (2017) mais aussi Ha ha ha (2021), une pièce Jeune Public interprétée par Tarek Halaby. Elle réalise également une parade rebelle intitulée Le défilé droit direct du Jura  (2019), le trio infernal Nous trois (2019), et Rendez-vous (2022), une pièce avec plusieurs invité·es dont il existe une version filmée par Carmen Jaquier (Rendez-vous sur La Culture en film - RTS et Point Prod, 2023). En parallèle à ses oeuvres scéniques, Eugénie Rebetez crée des performances dans des lieux d’art, dont One night only (Kunst Halle St. Gallen, 2014), Unfertig (Hauser & Wirth Zürich, 2015), ainsi que Flesh, Heart and Soul et Geduld (pour les expositions de Pipilotti Rist à la Kunst Halle Krems, 2015 et au Kunsthaus Zürich, 2016). Depuis une dizaine d'années, elle est régulièrement invitée à enseigner au sein du Bachelor danse de La Manufacture - Haute Ecole des Arts de la Scène à Lausanne. Eugénie Rebetez a été choisie par la Ville de Zurich pour un soutien public à sa compagnie de 2024 à 2027. Comeback est son nouveau One Woman Show dont la première a lieu en mars 2025 au Théâtre Boulimie Lausanne. Eugénie Rebetez vit à Zurich avec sa famille.

« Le corps d’Eugénie Rebetez est un théâtre. Il a ses humeurs, ses apartés, ses éclats. Il est tenté d’être autre cent fois ; mais il s’enorgueillit de revenir à lui, voluptueux, débordé et sauvage. » Le Temps

« Si Eugénie Rebetez n’existait pas, on devrait l’inventer. Ne serait-ce que parce que son art et son physique bouleversent les schémas de pensée habituels. Ses solos rebelles sont des combats pour la liberté, mais aussi des spectacles rares et précieux qui affichent ce dont l’art contemporain est le plus souvent dépourvu : de sensualité. » NZZ

« Le travail d’Eugénie Rebetez est marqué par la synthèse entre corporéité et autoréflexion. » Kunstbulletin

« Flamboyante, généreuse, satirique, pertinente et impertinente » Magazine Sortir